Black hole – Prélèvement #01

Jean-Benoît Lallemant – Pascal J.Trémelo

 

Black hole, grass, water pump, protective canvas, culvert, pipe pvc, mesh, 1000 x 200cm.

Prélèvement #01, plaster, fiber, threaded rod, nut, 200 x 250 x 300 cm.

 

2011

 

Black hole 01

 

Black hole 02

 

Black-hole_Prélèvement_01

 

Prélèvement_01_01

 

Prélèvement_01_02

 

Black hole - Prélèvement #01 (model)

 

Black hole – Prélèvement#01 starts at the meeting point of two different sensibilities and fields of experimentation. The purpose is not the shared production of one work but the articulation of two distinct researches. Jean-Benoit Lallemant’s Black hole is an actual hole dug in the ground. Its design and shape are based upon the 3D representation of the gravitationnal field surrounding a black hole. As it is defined by a simple curved surface, Black hole is a void made by a simple ground removal process. Pascal J. Trémelo’s Prélèvement #01 is a plaster piece moulded on the resulting ground mound and presented so as to reveal its two sides. One presents a smooth and geometrical aspect induced by the plaster casting technique while the other shows the irregular random mound imprint. This second side reveals a rough and intimate physical relationship with the ground.

 

<(Fr.) Black hole – Prélèvement #01 est un projet qui s’engage autour de la rencontre de deux sensibilités et champs d’exploration plastique distincts. Il ne s’agit pas de faire une oeuvre commune mais bien d’envisager deux productions indépendantes. Black hole de Jean Benoit Lallemant repose sur la fabrication d’un trou in-situ dont les courbes correspondent à la modélisation 3D du champ gravitationnel autour d’un trou noir. Se contentant d’une simple surface pour se fabriquer, Black hole procède d’une fabrication du vide par un processus de retrait. Prélèvement #01 de Pascal J. Trémelo est le moulage du tas de terre extrait lors de la réalisation du trou. Poser sur sa tranche, ce moule à pièces révèle alors ses deux facettes. L’une présente un système géométrique et ordonné propre à la technique du moulage, l’autre témoigne d’un processus plus aléatoire constitué par une empreinte irrégulière et chaotique. Celle-ci révèle l’intimité rugueuse de la relation physique entretenue avec le volume de terre.>

 

Photo Credits : Patrice Paillard