Cover flow

Hanging device from Waiting Room exhibition, Phakt – Centre Culturel Colombier, Rennes, France, 2010.

 

Cover flow (hanging device) 800 x 250 x 125 cm.

(With Anemated gif , oil on raw canvas, 8 paintings, 150 x 200 cm.)

 

2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Cover flow is an animated, three dimensional graphical user interface integrated within iTunes, the Macintosh Finder, and other Apple Inc.products for visually flipping through snapshots of documents. Cover flow was conceived by artist Andrew Coulter Enright and originally implemented by an independent Macintosh developer, Jonathan del Strother. »(Wikipedia).

The Cover flow exhibition principle is a literal transposition of the digital concept to reality, using mobile panels mounted on guide rails. This mechanism then allows anyone to manipulate and scroll the paintings one by one. Every painting represents an example of the small animations displayed while a computer is loading or executing a task. The original purpose of these animated graphics is to show the user that the machine is working. The displacement of a common visual sign only displayed when using a computer is the starting point of a critical attitude towards usual expectations about a painting. Each piece in the Cover flow series is a sort moment of non-existence of an image. Beyond its irony, its absurdity and its improbability it opens a questioning about our expectations towards the exhibition of a picture.

 

<(Fr.) « Cover flow est une interface numérique servant à naviguer dans une bibliothèque (de musique, d’image, …) via des images (pochettes d’albums, images réduites…). Celle-ci a été créée par Andrew Coulter Enright 1 et Jonathan del Strother, et acheté par Apple pour être intégré à iTunes (logiciel de lecture de musique numérique). »(Wikipédia).

Le dispositif de l’exposition transpose dans la réalité le principe Cover flow par l’utilisation de panneaux amovibles montés sur des rails de guidage. Cet agencement permet de faire défiler les oeuvres manuellement par le public. Celui-ci peut donc s’introduire dans l’exposition et déplacer les « cimaises » pour faire passer les oeuvres tour à tour devant son regard. Ce dispositif d’exposition présente une série de peintures « en cours de chargement ». Celles-ci sont des reproductions figées de ces animations utilisées pour montrer à l’utilisateur que l’ordinateur charge l’opération qui a été sollicitée. Portées sur un tout autre support les formes récurrentes auxquelles le consommateur est confronté lorsqu’il utilise un outil numérique sont le point de départ d’un positionnement critique face aux attentes que le public peut avoir d’une peinture. Ces peintures « en cours de chargement » sont une sorte de moment d’inexistence d’une image. L’absurdité de ce geste, son improbabilité, permet au-delà de l’ironie qu’il dégage de questionner les attentes que le public a d’une image picturale et de son exposition.>